Anne

Anne

Je m’appelle Anne. Je vis à Bruxelles depuis 3 ans. Je suis sculptrice. Je fabrique des objets en réutilisant des objets jetés comme des jouets cassés ou de vieilles assiettes. J’aime aussi beaucoup me promener et voyager. Tous les jours je balaie ma chambre, tous les jours un petit tas noir se forme. L’évier de ma salle de bain devient noir si je ne l’utilise pas pendant une semaine. Juste pour voir, j’ai laissé un seau d’eau près de la fenêtre et après une semaine on pouvait voir une tâche d’huile arc-en-ciel à la surface. J’ai participé au projet des Chercheurs d’air parce que, suite à ces quelques expériences, je voulais savoir ce que je respirais vraiment.


Ankelien

Ankelien

Ik ben Ankelien. Mama van 2, verwonderd door de stad, haar diversiteit en rijkdom aan mensen en culturen en door wat er uit de ontmoeting en uitwisseling daartussen ontstaat. Waarom ik deelnam: Ik hou erg van de stad en woon er graag, maar ik maak me zorgen over het effect van de slechte luchtkwaliteit op mijn gezondheid en nog meer op de gezondheid van mijn twee zoontjes. Zicht krijgen op de ernst van de situatie is een noodzakelijk stap, maar hopelijk niet de enige op weg naar schonere lucht in Brussel.


Amandine

Amandine

Je m’appelle Amandine. J’aime ma ville, et je voudrais pouvoir y résider tout en vivant dans un environnement sain. Les deux ne devraient pas être incompatibles. C’est pourquoi j’ai voulu participer à la campagne #LesChercheursDair. Je pense que c’est une excellente manière de mettre la question de la qualité de l’air sur le devant de la scène. Et plus la pollution de l’air sera visible, plus on va en parler ; et plus on va en parler, plus on a de chances de trouver des solutions.


L'air à Bruxelles est trop pollué selon les nouvelles normes de l’OMS

L'air à Bruxelles est trop pollué selon les nouvelles normes de l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd’hui une réduction drastique des seuils à partir desquels la pollution de l’air est dangereuse pour la santé. Ces seuils sont largement dépassés à Bruxelles, déplorent les experts et activistes pour un air plus sain. Le gouvernement bruxellois doit prendre des mesures pour aligner la qualité de l’air sur son territoire aux nouvelles normes de l’OMS.

Aujourd’hui, l’OMS a annoncé des changements radicaux par rapport à ses recommandations précédentes sur la menace que représente la pollution atmosphérique pour la santé humaine. L’organisme scientifique a divisé par deux le seuil maximal pour les particules fines (PM2,5), et par quatre celui pour le dioxyde d’azote (NO2).

Dans sa déclaration de politique régionale, le gouvernement bruxellois s’est engagé à aligner le niveau de qualité de l’air en ville aux valeurs recommandées par l’OMS. Avec cette dernière annonce, l’écart actuel entre les limites légales de l’OMS et les limites légales utilisées à Bruxelles ne fait que s’accroître. Pour PM2,5 par exemple, Bruxelles tolère des niveaux de pollution cinq fois plus élevés que les nouvelles recommandations de l’OMS. Pour le NO2, les limites légales selon Bruxelles sont désormais quatre fois plus élevées que les nouvelles limites recommandées par l’OMS.

Ugo Taddei, juriste chez ClientEarth, a déclaré : “Ces nouvelles directives montrent que la conclusion est irréfutable : la pollution atmosphérique, même à des niveaux inférieurs à ce que l’on pensait auparavant, met gravement en danger la santé des gens et des mesures doivent être prises. Cela doit servir de signal d’alarme pour le gouvernement de Bruxelles – il doit respecter son engagement d’aligner les normes de qualité de l’air sur les directives de l’OMS. Un air propre et sain est un droit fondamental. Le gouvernement bruxellois ne pourra plus feindre l’ignorance, face au tribunal, devant les personnes dont la santé a souffert des impacts de la pollution atmosphérique.”

A Bruxelles, les chiffres de la pollution de l’air sont éloquents. En 2019, avant le confinement, aucune station de mesure du NO2  n’a enregistré de données inférieures aux nouveaux seuils de l’OMS selon les données d’IRCEL-CELINE. Toujours en 2019, la moyenne annuelle du NO2 à la station Arts-Loi, l’une des plus exposées au trafic routier, était de 52 μg/m3 , soit un niveau cinq fois supérieur à ce qui est préconisé par l’OMS.

Eva Zemmour, de l’ASBL Les Chercheurs d’Air, déclare: “Les derniers chiffres disponibles  le montrent, l’air de Bruxelles est toujours beaucoup trop pollué. Les enfants, dont l’organisme est en développement, sont particulièrement vulnérables à cette pollution. Il est urgent pour le gouvernement bruxellois d’accélérer la mise en place de mesures ambitieuses, telles que le déploiement de nouvelles rues scolaires et le renforcement de la zone de basses émissions pour améliorer la qualité de l’air dans la Région Bruxelloise.”

Plus de 500 Bruxellois.es meurent prématurément chaque année à cause du NO2. De plus, la pollution de l’air a coûté 1,6 milliard d’euros à la région bruxelloise en 2018. La prochaine étape du gouvernement pour améliorer la qualité de l’air sera en janvier 2022, lorsque les véhicules diesel Euro 4 (mis en circulation entre 2006 et 2010) ne pourront plus circuler sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

FIN

Note aux rédacteurs 

La pollution de l’air est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme le plus grand risque environnemental pour la santé dans le monde.

Dès aujourd’hui, l’OMS recommande que les concentrations de particules fines (PM2,5) et de dioxyde d’azote (NO2) ne dépassent pas une moyenne annuelle de 5 µg/m3 et 10 µg/m3, respectivement. Les directives précédentes étaient fixées à 10 µg/m3 pour les PM2,5 et 40 µg/m3 pour le NO2.

Bruxelles a été classée parmi les 10 villes européennes les plus meurtrières en raison de la pollution de l’air.

Selon le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, la pollution atmosphérique (PM2,5) a été responsable de près de 7 500 décès prématurés en Belgique pour la seule année 2018. En 2018, le nombre de décès prématurés liés à l’exposition au NO2 en Belgique était de 1200.

Selon un rapport publié par CE Delft en octobre 2020, la pollution de l’air coûte chaque citoyen bruxellois en moyenne près de 1 400 euros par an.

Selon les données de la qualité de l’air publiées par la Cellule Interrégionale de l’Environnement Belge (IRCEL-CELINE), il existe au regard des limites légales de l’Union Européenne des niveaux illégaux et nocifs de dioxyde d’azote (NO2) dans toutes les grandes routes de Bruxelles, comme le long de la Petite Ceinture, de la rue de la Loi, et de la E40 entre l’avenue Reyers et la frontière avec la Région flamande.

Les cartes IRCEL-CELINE montrent également qu’en 2019, les niveaux de particules fines (PM2,5) dépassaient les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur tout le territoire de la région bruxelloise.

Dans le cadre du plan national énergie-climat, le gouvernement bruxellois a annoncé son intention d’interdire la circulation des véhicules diesel dans la région Bruxelles-Capitale d’ici 2030 et des véhicules à essence d’ici 2035.

Dans la déclaration de politique générale commune au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et au Collège réuni de la Commission communautaire commune, le gouvernement s’est engagé à « [aligner] et [faire converger] les seuils actuellement fixés pour tous les polluants vers les valeurs recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

Le mois dernier, le Parlement européen a adopté une résolution demandant à la Commission européenne d’aligner les normes juridiques de l’UE en matière de qualité de l’air sur les directives de l’OMS.

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Les Chercheurs d’Air

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Il faut un plan plus ambitieux pour combattre la pollution de l'air à Bruxelles

Il faut un plan plus ambitieux pour combattre la pollution de l’air à Bruxelles

Cette carte blanche a initiallement été publiée dans Le Soir

Comme l’a montré une récente analyse de CE Delft, la zone de basses émissions (LEZ – Low Emission Zone) fait partie des outils les plus efficaces pour lutter contre la pollution de l’air à Bruxelles.

Pour rappel, cette mesure vise à réserver, petit à petit, les rues de la Région Bruxelloise aux moyens de transport les moins polluants. Par exemple, à partir du 1er janvier 2022 , les voitures diesel de plus de 11 ans ne pourront plus circuler sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC).

Malheureusement cette sortie du moteur thermique ne va pas assez vite. En effet, la région veut attendre jusqu’en 2030 pour se libérer complètement des véhicules diesels et 2035 pour les essences et gaz. Et encore, des exceptions seront faites pour certains poids lourds et les autocars qui pourront continuer à circuler après 2035.

Des effets directs sur la santé

Ce sont pourtant près de 1.000 personnes qui meurent prématurément chaque année à Bruxelles à cause de la pollution de l’air, dont une grande partie (63% pour le dioxyde d’azote et 29% pour les particules fines PM2.5) est émise par le trafic routier. Comme l’illustre la série de témoignages de Bruxellois.es récoltés par l’ASBL Les chercheurs d’air, la pollution de l’air peut avoir des effets très directs sur la santé : crises d’asthme (particulièrement chez les enfants), sinusites et bronchites chroniques. Certains accidents cardiovasculaires et cancers sont également liés à la mauvaise qualité de l’air.

Une pollution très coûteuse

La pollution de l’air coûte aussi très cher aux finances de la région. En 2018 ce coût s’est élevé à 1,6 milliard d’euros, soit près de 1.400 € par Bruxellois.e.

Un calendrier LEZ ambitieux permettrait de réduire fortement les concentrations en NO2 à Bruxelles à court terme, et ainsi de sauver des centaines de vies. Par exemple, à Madrid et à Londres, grâce à une sortie plus rapide du diesel et de l’essence, la pollution au NO2 a respectivement chuté jusqu’à 32% entre juin 2018 et juin 2019 et jusqu’à 44% entre février 2017 et janvier 2020. A Bruxelles, les effets de la LEZ sont bien moins impressionnants. Entre 2018 et 2019, les concentrations annuelles de NO2 ont diminué de 10% seulement en moyenne.

L’exemple montré par d’autres grandes villes

Il est important de préciser que la sortie du diesel d’ici 2025 et de l’essence d’ici 2030 est possible. Des villes bien plus grandes que Bruxelles s’y sont engagées et sont en bonne voie pour y parvenir. A Londres, à partir du 25 octobre 2021, seules les voitures diesel Euro 6 (immatriculées entre 2015 et 2019) seront autorisées sur une surface de plus de 850 km2, alors qu’à Bruxelles (160 km2), les Euro 5 (immatriculées entre 2011 et 2015) seront encore autorisées jusqu’en 2024. Autre exemple avec la Métropole du Grand Paris, qui s’étend sur une surface deux fois plus importante que la RBC et qui compte six fois plus d’habitant.e.s, tous les véhicules diesels seront interdits d’ici 2024 et tous les essences d’ici 2030, soit respectivement 6 et 5 ans avant Bruxelles. Enfin, à Amsterdam, dont la superficie et la population sont similaires à celle de Bruxelles, tous les véhicules motorisés devront être zéro-émission à partir de 2030.

Favoriser les alternatives

En Région Bruxelloise, des alternatives sérieuses aux véhicules thermiques individuels existent : la mobilité douce et/ou les transports publics et/ou les véhicules partagés permettent déjà de se rendre presque partout. Mais en étant encore plus soutenues et développées, ces alternatives pourraient devenir encore plus attractives.

Par exemple, en réduisant la part de l’espace public réservé aux voitures au profit des bus et trams, on pourrait augmenter la vitesse moyenne de ces derniers (16 km/h actuellement). Et plus de place pour la mobilité active permettrait d’accroître le nombre de déplacements à pied et à vélo car ces derniers seraient plus rapides et plus sécurisés.

En parallèle, les solutions de partage de voitures et utilitaires électriques doivent être soutenues afin de combler les vides laissés par le transport public.

Enfin, la prime Bruxell’air doit être renforcée pour s’assurer que les ménages les plus défavorisés puissent facilement trouver des alternatives si leur véhicule ne peut plus circuler. Il est cependant utile de rappeler que les ménages Bruxellois avec les revenus les plus faibles n’ont que rarement une voiture mais qu’ils sont en général plus durement impactés par la pollution de l’air. La mise en place d’une LEZ plus ambitieuse, avec des mesures d’accompagnement adéquates, n’est donc pas une mesure « anti-pauvres » comme on l’entend parfois, loin s’en faut.

Sur la base de ces éléments, la Région de Bruxelles-Capitale, et plus particulièrement le ministre Alain Maron, doit profiter de la révision actuelle du calendrier de la Zone Basse-Emission pour proposer une sortie du diesel en 2025 au plus tard et une sortie de l’essence et du gaz en 2030 au plus tard.

Waarom de lage-emissiezone in Brussel sneller invoeren?

Zoals blijkt uit een recente analyse van CE Delft is de lage-emissiezone (LEZ – Low Emission Zone) een van de meest doeltreffende instrumenten in de strijd tegen de luchtvervuiling in Brussel.

Die maatregel wil, zoals bekend, de straten van het Brussels Gewest geleidelijk aan voorbehouden voor de minst vervuilende vervoermiddelen. Zo zullen bijvoorbeeld vanaf 1 januari 2022 dieselauto’s van meer dan 11 jaar oud niet meer mogen rijden op het grondgebied van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (BHG).

Jammer genoeg duurt het veel te lang om af te stappen van de verbrandingsmotor. Het gewest wil immers wachten tot 2030 om zich volledig te bevrijden van dieselvoertuigen en tot 2035 van auto’s op benzine. En dan zullen er nog uitzonderingen mogelijk zijn voor bepaalde vrachtwagens en voor touringcars, die ook na 2035 mogen blijven rijden.

Nochtans sterven er in Brussel elk jaar bijna 1000 mensen voortijdig als gevolg van de luchtvervuiling, die voor een groot deel (63% van de stikstofdioxide en 29% van het fijnstof PM2.5) wordt veroorzaakt door het wegverkeer. Zoals blijkt uit de reeks getuigenissen van Brusselaars opgetekend door vzw De Luchtzoekers, kan de luchtvervuiling heel directe gevolgen hebben voor de gezondheid: astma-aanvallen (vooral bij kinderen), sinusitis en chronische bronchitis. Er is ook een verband tussen sommige beroertes en kankers en de slechte luchtkwaliteit. De luchtvervuiling vormt ook een zware financiële belasting voor het gewest. In 2018 bedroegen die kosten 1,6 miljard euro, of bijna 1 400€ per Brusselaar.

Een ambitieuze kalender voor het invoeren van de LEZ zou de NO2-concentraties in Brussel op korte termijn sterk kunnen verminderen, en zo dus honderden levens kunnen redden. In Madrid en Londen bijvoorbeeld daalde de NO2-vervuiling dankzij een sneller verbod op diesel en benzine met respectievelijk 32% tussen juni 2018 en juni 2019  en 44% tussen februari 2017 en januari 2020. In Brussel zijn de gevolgen van de LEZ heel wat minder indrukwekkend. Tussen 2018 en 2019 daalde de jaarlijkse NO2-concentratie met slechts gemiddeld 10%.

We willen er wel op wijzen dat de uitstap uit diesel tegen 2025 en uit benzine tegen 2030 mogelijk is. Steden die veel groter zijn dan Brussel, hebben zich daartoe verbonden en zijn goed op weg om te slagen. In Londen zullen vanaf 25 oktober 2021 bijvoorbeeld enkel nog Euro 6-dieselauto’s (ingeschreven tussen 2015 en 2019) worden toegelaten op een oppervlakte van 850 km2, terwijl in Brussel (160 km2) Euro 5-auto’s (ingeschreven tussen 2011 en 2015) nog zullen toegestaan zijn tot 2024. Een ander voorbeeld is de Parijse metropool, die zich uitstrekt over een oppervlakte die twee keer zo groot is als het BHG en die zes keer zoveel inwoners telt. Daar zullen alle dieselvoertuigen tegen 2024 verboden zijn en alle benzineauto’s tegen 2030 – dat wil zeggen respectievelijk 6 en 5 jaar eerder dan in Brussel. En ten slotte moeten in Amsterdam, met een gelijkaardige oppervlakte en bevolking als Brussel, alle gemotoriseerde voertuigen tegen 2030 een nuluitstoot hebben.

In het Brussels Gewest bestaan er ernstige alternatieven voor voertuigen met een verbrandingsmotor: via zachte mobiliteit en/of het openbaar vervoer en/of deelauto’s is het nu al mogelijk om bijna overal te komen. Maar die alternatieven zouden nog aantrekkelijker kunnen worden als ze nog verder zouden worden gesteund en ontwikkeld.

Door bijvoorbeeld het deel van de openbare ruimte dat is voorbehouden voor auto’s te beperken ten voordele van bussen en trams, zou de gemiddelde snelheid van die laatste (momenteel 16 km/uur) kunnen verhogen. En als er meer ruimte komt voor actieve mobiliteit, zou ook het aantal verplaatsingen te voet en met de fiets toenemen, omdat die dan sneller en veiliger zouden kunnen verlopen.

Daarnaast moet er steun komen voor oplossingen in de vorm van elektrische deelauto’s en -bestelwagens om de gaten in het openbaar vervoer te dichten.

En ten slotte moet ook de premie Bruxell’air worden versterkt, om ervoor te zorgen dat de meest kansarme gezinnen gemakkelijk alternatieven kunnen vinden als hun auto niet meer mag rijden. Al moeten we er wel aan herinneren dat de Brusselse gezinnen met de laagste inkomens slechts zelden een auto hebben, maar meestal wel harder worden getroffen door de luchtvervuiling. De invoering van een ambitieuzere LEZ, met de passende begeleidende maatregelen, is dus geen maatregel “tegen de armen” zoals soms te horen is, integendeel.

Op basis van die elementen moet het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, en meer bepaald minister Alain Maron, de huidige herziening van de kalender van de lage-emissiezone aangrijpen om een uitstap uit diesel tegen uiterlijk 2025 en uit benzine en gas tegen uiterlijk 2030 voor te stellen.


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Renforcement de la zone de basses-émissions après 2025 : une bonne nouvelle mais encore trop timide

Renforcement de la LEZ après 2025: une bonne nouvelle, mais Bruxelles devrait interdire tous les véhicules polluants d’ici 2030

Aujourd’hui, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a annoncé le renforcement de la zone de basses émissions à Bruxelles après 2025 (1). Cette annonce prévoit l’élimination progressive des voitures et camionnettes diesel jusqu’en 2030, tandis que l’essence et le gaz seront interdits à partir de 2035 pour ces véhicules. Aucune date n’a été avancée pour les camions et les autocars, tandis que les bus devront attendre 2036 (2).

Les organisations qui luttent pour une meilleure qualité de l’air à Bruxelles se réjouissent après l’annonce du gouvernement bruxellois d’une date de fin pour la circulation des voitures polluantes dans la ville, mais exhortent celui-ci à accélérer le calendrier et à assurer qu’il concerne tous les véhicules, comme c’est déjà le cas dans d’autres villes européennes.

Eva Zemmour, Coordinatrice de projets chez Les chercheurs d’air, réagit: “L’annonce de la fin des carburants fossiles à Bruxelles est assurément une bonne nouvelle. Mais nous ne pouvons pas attendre encore 10 ou 15 ans, les conséquences sanitaires, économiques et climatiques sont bien trop pressantes. Des capitales comme Paris et Amsterdam n’auront plus de moteurs thermiques d’ici 2030. Pourquoi Bruxelles attendrait jusqu’en 2035 au plus tôt?

A Bruxelles, selon une nouvelle étude réalisée par Bruxelles Environnement, l’exposition aux particules fines (PM2.5) et dioxyde d’azote (NO2) issues essentiellement du trafic routier a causé 950 décès prématurés en 2018. Actuellement 100% de la population bruxelloise est exposée à des niveaux de PM2.5 nocifs pour la santé, selon l’Organisation mondiale de la Santé. L’étude montre qu’en retirant tous les véhicules thermiques du territoire de la zone de basses émissions en incluant les poids lourds d’ici 2030, ce pourcentage tomberait à 3-4%. De la même façon, le nombre de décès prématurés diminuerait de 110 décès par an.

Ugo Taddei, Directeur de la nature et de la santé chez ClientEarth, réagit: “Chaque citoyen.ne bruxellois.e est actuellement exposé.e à des niveaux de PM2.5 supérieurs aux recommandations de l’OMS et cela a un impact significatif sur leur santé jour après jour. L’élimination des moteurs à combustion interne aura des avantages clairs et importants pour réduire la pollution de l’air et protéger la santé. Alors pourquoi attendre si longtemps? Le gouvernement bruxellois a le devoir légal et moral de protéger ses citoyen.ne.s et de mettre en place les mesures qui garantiront un air sain le plus rapidement possible.

Une récente enquête de Yougov commandée par la Clean Cities Campaign (3) montre que six Bruxellois sur dix (61%) souhaitent que la pollution due au trafic soit réduite et que ⅔ d’entre eux demandent des mesures plus audacieuses pour lutter contre la pollution atmosphérique dans leur ville.

Marie-Charlotte Debouche, coordinatrice de la campagne Clean Cities en Belgique, réagit: “Les citoyen.ne.s sont conscient.e.s de l’impact des véhicules polluants sur leur santé et demandent plus d’actions contre la pollution de l’air au niveau local. Le gouvernement bruxellois a certainement fait un pas historique pour Bruxelles aujourd’hui, mais doit maintenant écouter la voix des citoyen.ne.s et réviser la proposition actuelle pour interdire tous les véhicules à essence, diesel et gaz de la ville d’ici 2030 au plus tard.

Le calendrier de la zone de basses-émissions fait actuellement l’objet d’un arrêté royal, qui sera présenté aux différents conseils d’avis avant l’été.

 

Notes à l’éditeur:

(1) La LEZ a été créée en 2019 pour restreindre la circulation des véhicules à carburant fossile dans les 19 communes bruxelloises d’ici 2025. Elle permet actuellement à la plupart des véhicules à carburant fossile (diesel Euro 4,5,6 ainsi que les véhicules à essence et au gaz Euro 2,3,4,5,6) de circuler dans la ville.

(2) https://rudivervoort.brussels/news_/bruxelles-adopte-la-reglementation-et-une-feuille-de-route-pour-la-sortie-du-diesel-en-2030-et-de-lessence-lpg-en-2035/

(3) La Clean Cities Campaign est un nouveau mouvement européen dont le but est d’encourager les villes à passer à des transports sans émissions d’ici 2030. Pour en savoir plus : www.cleancitiescampaign.org

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Brussels groups call for greater pollution action as coroner confirms lax laws are killer

Brussels groups call for greater pollution action as coroner confirms lax laws are killer

A UK coroner has issued a Prevention of Future Deaths report, asking the UK government to align legal limits for air pollution with the World Health Organization (WHO) guidelines to save lives.

The report follows the coroner’s December ruling confirming that the UK’s illegal levels of air pollution from traffic contributed to the death of 9-year-old Ella Adoo-Kissi-Debrah.

The coroner’s assessment not only has implications on how air pollution should be tackled in the UK, but in cities across Europe – including Brussels.

Responding to the coroner’s report, ClientEarth’s head of clean air Ugo Taddei said: “Pollution is often touted as an ‘invisible killer’ but for a long time the Brussels authorities have been well aware of where harmful emissions are coming from and the impacts they are having on people’s health. All the while, solutions have been at their fingertips: strengthening the Low Emission Zone would quickly remove the most polluting vehicles from our roads.

“Toxic air is clearly not going to disappear on its own. The Brussels government needs to do right by its commitment to align air quality standards with the WHO guidelines so that people in Brussels can safely breathe clean and healthy air and prevent lives like Ella’s being cut short.”

Elodie Mertz, air quality and mobility expert at Greenpeace Belgium, said: “Correctly measuring air pollution and communicating its harmful effects is a must and only the first steps towards the ambitious measures that must be taken by local, regional and national authorities in each country. Among these measures, we need more and better alternatives to cars and the phase-out of combustion engine traffic by 2030 at the very latest. Not doing so would be detrimental to our health, particularly children, like Ella.”

Tim Cassiers from BRAL said: “This report should push the Brussels government to live up to the promise it made to the people of Brussels to align its air quality standards with the WHO guidelines. The UK coroner shows that this is the right way forward, as did the European Parliament last month. We ask the Brussels region to prevent future deaths by making the WHO guidelines on air quality legally binding and by continuing to develop policies like Smart.Move, which reduce car traffic.”

Eva Zemmour from Les Chercheurs d’air said: “This sad story reminds us that air pollution kills, literally. It is our representatives’ duty not only to inform us about the quality of the air we breathe, but to protect us from it when it is polluted. Unfortunately, when it comes to putting in place ambitious clean air measures, Brussels is lagging behind. The region must follow the examples from other European cities such as Paris, London and Amsterdam and create a stronger low emission zone by 2030 at the latest. Doing so, would save hundreds of lives every year.”

 

Notes to editors:

Air pollution is recognised by the World Health Organization (WHO) as the biggest environmental health risk in the world.

Brussels was ranked among the top 10 cities with the worst health impacts from exposure to air pollution in Europe.

As part of the National Energy and Climate Plan, the Brussels government announced its intention to ban the circulation of diesel vehicles in the Capital region by 2030 and petrol vehicles by 2035.

In the Brussels Regional Government’s Coalition agreement, the government committed to “align and converge the thresholds currently set for all pollutants to the values recommended by the World Health Organization (WHO).”

Last month, the European Parliament adopted a resolution calling on the European Commission to align EU legal standards for air quality with WHO guidelines.

According to the latest report from the European Environment Agency, air pollution (PM2.5) was responsible for almost 7,500 premature deaths in Belgium in 2018 alone. In 2018, the premature deaths related to exposure to NO2 in Belgium was 1,200.

According to a report published by CE Delft in October 2020, air pollution costs on average almost €1,400 every year for each Brussels citizen.


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530 morts par an à cause du NO2

Bruxelles, huitième ville européennes où le dioxyde d’azote est le plus meurtrier

Parmi 1000 villes européennes analysées, Bruxelles est la huitième où le taux de mortalité dû au dioxyde d’azote (NO2) est le plus élevé. C’est ce que nous montre une nouvelle étude menée par le Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans The Lancet Planetary Health.

A Bruxelles, près de 530 morts prématurées pourraient être évitées chaque année si le niveau de pollution au dioxyde d’azote y était similaire à celui des villes les plus propres d’Europe, comme Tromso en Norvège. En respectant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce ne sont que 20 morts prématurées par an qui pourraient être évitées.

Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré : “Cette étude montre clairement que même si les recommandations de l’OMS étaient respectées, des centaines de Bruxellois.e.s mourraient quand même prématurément à cause du dioxyde d’azote. Il est donc urgent d’abaisser les limites de pollution au NO2 et de mettre en place des contrôles efficaces pour s’assurer que ces seuils soient respectés.

Ugo Taddei, juriste à ClientEarth, a ajouté : « Cette étude est un autre rappel choquant des taux de mortalité stupéfiants liés à la pollution du trafic à Bruxelles. Plus alarmant encore, le réseau de surveillance de la qualité de l’air à Bruxelles est défectueux et sous-estime les niveaux réels de pollution dans la ville. Les effets sur la santé pourraient donc être encore plus graves que ce que l’étude révèle. C’est pourquoi ClientEarth poursuit une action en justice avec des résidents locaux pour exiger des autorités régionales qu’elles mesurent avec précision la pollution de l’air et adoptent un plan ambitieux, robuste et détaillé en matière de qualité de l’air. Nous espérons que la décision finale, qui sera rendue ce mois-ci, poussera le gouvernement bruxellois à prendre enfin les mesures nécessaires pour protéger les citoyens bruxellois de la pollution nocive le plus rapidement possible. »

La pollution de l’air au dioxyde d’azote est principalement émise par les moteurs thermiques. A Bruxelles 63% des émissions d’oxyde d’azote sont dues au trafic routier. Pour lutter efficacement contre ce polluant, il est nécessaire d’augmenter la part modale des déplacements à pied, à vélo et en transport en commun, de réduire le nombre des véhicules motorisés en ville et d’accélérer l’électrification des véhicules essentiels.

Pierre Dornier a conclu : “Des outils, comme la zone de basses-émission, existent déjà. Ils doivent être renforcés au plus vite. Bruxelles doit mettre en place une zone zéro-émission d’ici 2030, comme Paris, Amsterdam ou Rome. N’attendons pas jusqu’en 2035.

Contact :

Les chercheurs d’air
Pierre Dornier
pierre@leschercheursdair.be
0496 81 52 63

ClientEarth
Ugo Taddei
UTaddei@clientearth.org
02 808 4323


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Donner plus de place à la mobilité active et partagée

Donner plus de place à la mobilité active et partagée


Nous demandons que, d’ici 2025, au moins 60% de la voirie soit réservée à la mobilité active et aux transports publics.


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La mobilité active (marche et vélo) ou partagée (transports en commun, voitures partagées, trotinettes électriques partagées, etc.) est de plus en plus présente à Bruxelles. Depuis 2010, le nombre de cyclistes compté.es par Pro Velo a été multiplié par 4. Côté transports publics, l’usage est aussi en forte croissance avec une hausse du nombre de voyages de 45,9% en 10 ans.

La voiture reste cependant le mode de déplacement privilégié des Bruxellois.es. Cette domination s’explique entre autres par le fait que plus de la moitié de la voirie, c’est-à-dire les rues et les parkings, est encore réservée à la voiture.


Utilisation des modes de transport à Bruxelles

Voiture

Marche

Métro/tram/bus

Vélo


Afin de favoriser la mobilité active et les déplacements en transport public, il faut leur donner plus de place.

Cela permettrait aux cyclistes, grâce à des pistes cyclables séparées, de pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, ce qui augmenterait de manière significative la popularité de ce mode de déplacement.

Aussi, en augmentant l’espace réservé aux bus et aux trams (site propre), leur vitesse pourrait augmenter (16 km/h actuellement).


Part des ménages sans voiture à Bruxelles



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La pollution a coûté 1.600.000.000€ à Bruxelles en 2018

La pollution de l’air a coûté plus d’un milliard d’euros aux Bruxellois.e.s en 2018

En 2018 chaque Bruxellois.e a perdu en moyenne 1 395€ à cause de la pollution de l’air, montre une nouvelle étude commandée par l’Alliance Européenne pour la Santé Publique (EPHA).

L’étude a calculé les coûts sanitaires de la pollution atmosphérique dans 432 villes européennes, dont Bruxelles. Ces coûts se divisent en deux catégories :

  • les dépenses directes, par exemple une hospitalisation suite à un accident cardiovasculaire provoqué par la pollution de l’air;
  • les dépenses indirectes, par exemple la contribution moindre à l’activité économique du pays des personnes souffrant de difficultés respiratoires chroniques liées à la pollution de l’air.

Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré “La pollution de l’air coûte très cher, littéralement, aux Bruxellois.e.s. Elle entraîne traitements, hospitalisations, journées de travail perdues, décès prématurés, autant de sources de dépense pour les malades mais également pour le reste des contribuables. Lutter contre la pollution de l’air c’est lutter pour une économie en meilleure santé.

A Bruxelles, la pollution de l’air est principalement émise par le trafic routier et le chauffage. Il est donc essentiel de

  • rendre la mobilité bruxelloise plus propre, entre autres en réservant plus d’espace à la mobilité active et aux transports en commun, ainsi qu’en instaurant une zone zéro-émission d’ici 2030 au plus tard.
  • mieux isoler les bâtiments résidentiels et tertiaires et utiliser des énergies de chauffage décarbonées.

La lutte contre la pollution de l’air est d’autant plus urgente qu’en plus de renforcer l’économie du pays, elle permettrait aussi de mieux se protéger du Coronavirus. Plusieurs études récentes ont en effet montré qu’il existe des liens entre l’exposition à la pollution de l’air et le taux de mortalité du COVID-19.

Sascha Marschang, Secrétaire général par intérim de l’EPHA a déclaré “Cette étude montre à nouveau que lutter contre la pollution de l’air permet d’améliorer la qualité de vie dans les villes européennes, d’un point de vue économique comme sanitaire. La pandémie de COVID-19 nous le rappelle. Moins de pollution de l’air, c’est être en meilleure santé, et donc réduire les risques de mourir du Coronavirus.

CONTACT

 

Pierre Dornier

Directeur Les chercheurs d'air

pierre@leschercheursdair.be

0496815263

CONTACT

 

Zoltán Massay-Kosubek

Policy Manager for Clean Air and Substranable Mobility EPHA

zoltan@epha.org

0499430468


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