La pollution de l’air a coûté plus d’un milliard d’euros aux Bruxellois.e.s en 2018

En 2018 chaque Bruxellois.e a perdu en moyenne 1 395€ à cause de la pollution de l’air, montre une nouvelle étude commandée par l’Alliance Européenne pour la Santé Publique (EPHA).

L’étude a calculé les coûts sanitaires de la pollution atmosphérique dans 432 villes européennes, dont Bruxelles. Ces coûts se divisent en deux catégories :

  • les dépenses directes, par exemple une hospitalisation suite à un accident cardiovasculaire provoqué par la pollution de l’air;
  • les dépenses indirectes, par exemple la contribution moindre à l’activité économique du pays des personnes souffrant de difficultés respiratoires chroniques liées à la pollution de l’air.

Pierre Dornier, Président de l’asbl Les chercheurs d’air, a déclaré “La pollution de l’air coûte très cher, littéralement, aux Bruxellois.e.s. Elle entraîne traitements, hospitalisations, journées de travail perdues, décès prématurés, autant de sources de dépense pour les malades mais également pour le reste des contribuables. Lutter contre la pollution de l’air c’est lutter pour une économie en meilleure santé.

A Bruxelles, la pollution de l’air est principalement émise par le trafic routier et le chauffage. Il est donc essentiel de

  • rendre la mobilité bruxelloise plus propre, entre autres en réservant plus d’espace à la mobilité active et aux transports en commun, ainsi qu’en instaurant une zone zéro-émission d’ici 2030 au plus tard.
  • mieux isoler les bâtiments résidentiels et tertiaires et utiliser des énergies de chauffage décarbonées.

La lutte contre la pollution de l’air est d’autant plus urgente qu’en plus de renforcer l’économie du pays, elle permettrait aussi de mieux se protéger du Coronavirus. Plusieurs études récentes ont en effet montré qu’il existe des liens entre l’exposition à la pollution de l’air et le taux de mortalité du COVID-19.

Sascha Marschang, Secrétaire général par intérim de l’EPHA a déclaré “Cette étude montre à nouveau que lutter contre la pollution de l’air permet d’améliorer la qualité de vie dans les villes européennes, d’un point de vue économique comme sanitaire. La pandémie de COVID-19 nous le rappelle. Moins de pollution de l’air, c’est être en meilleure santé, et donc réduire les risques de mourir du Coronavirus.

CONTACT

 

Pierre Dornier

Directeur Les chercheurs d'air

pierre@leschercheursdair.be

0496815263

CONTACT

 

Zoltán Massay-Kosubek

Policy Manager for Clean Air and Substranable Mobility EPHA

zoltan@epha.org

0499430468


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