57% des Bruxellois qui utilisent les services de taxi ou d’Uber seraient prêts à payer plus cher par kilomètre pour un véhicule zéro émission

Les usagers prêts à payer plus pour un taxi/Uber zéro émission

La majorité des utilisateurs prêts à payer plus pour voyager en taxi/Uber zéro émission


Les résultats d’un nouveau sondage YouGov montrent que 57 % [1] des Bruxellois qui utilisent les services de taxi ou d’Uber seraient prêts à payer 15-20 centimes d’Euro en plus par kilomètre pour que le véhicule qui les transportent soit zéro émission.

 

 

Ce sondage révèle également que 57 % des Bruxellois seraient prêts à partager leur trajet avec d’autres personnes qui vont dans la même direction si le prix de ce trajet était alors moindre. Un système de partage permettrait de faire diminuer le nombre de trajets effectués et ainsi de réduire l’impact des véhicules sur notre environnement.

 

 

Pierre Dornier, membre du collectif citoyen Les chercheurs d’air, a dit, “Les autorités compétentes doivent faire en sorte que les plateformes LVC comme Uber soient 100 % électriques et 50 % partagées d’ici 2025. Les outils sont disponibles et le soutien des utilisateurs est réel. Pour rester à Bruxelles Uber doit faire partie de la solution, pas du problème.

Plus de 2 000 véhicules, très majoritairement diesel et essence, roulent pour Uber dans la région Bruxelloise et parcourent, chacun, plus de cent kilomètres par jour en moyenne, émettant ainsi une grande quantité d’oxydes d’azote et de particules fines.

Outre la pollution de l’air un récent rapport estime que ces véhicules ont également émis 10 000 tonnes de CO2 en 2019 en RBC et que les services de LVC comme Uber ont aussi tendance à aggraver les problèmes de congestion à Paris et Londres, ainsi que dans plusieurs villes américaines. Bruxelles étant l’une des villes les plus embouteillées d’Europe il est essentiel de s’assurer qu’Uber n’aggrave pas la situation.

 

Les citoyens bruxellois et parisiens demandent à leurs élus de dépolluer Uber

La plateforme SumOfUs, le collectif citoyen Les chercheurs d’air et l’ONG environnementale européenne Transport & Environment (T&E) ont lancé une pétition via laquelle des milliers de Bruxellois demandent au Ministre de l’Environnement, Monsieur Alain Maron, de forcer Uber à être 100% électrique et 50% partagé d’ici 2025. La pétition a déjà recueilli plus de 3 000 signatures.

A Paris ce sont l’association Respire et T&E qui ont lancé une pétition permettant aux Parisiens de demander au/à la futur-e Maire de Paris de forcer Uber à dépolluer sa flotte. Après seulement 10 jours la pétition a déjà recueilli 17 000 signatures.

La campagne #TrueCostOfUber est active dans six pays et est menée par les organisations suivantes : Les chercheurs d’air, Sierra Club, Nabu, Respire, MilieuDefensie, Bond Beter Leefmilieu et Transport & Environment.

 

Note aux éditeurs

[1] 34 % ne sont pas prêts à payer plus et 9 % ne savent pas.

[2] Le sondage a été réalisé par YouGov à la demande de T&E sur 12,523 adultes au Royaume-Uni (N=2,204), France (N=2,091), Allemagne (N=2,135), Espagne (N=2,018), Italie (N=2,062), Pays-Bas (N=1,011) et Belgique (N=1,002) entre le 28 octobre et le 6 novembre 2019. Les résultats par pays peuvent être consultés ici.

CONTACT

 

Pierre Dornier

Directeur Les chercheurs d'air

pierre@leschercheursdair.be

0496815263


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Le nombre de licences de VTC (que doivent détenir les chauffeurs Uber) est passé de 500 chauffeurs en 2017 à 1800 en 2019.

Uber n’améliore pas la qualité de l’air à Bruxelles

Uber n’améliore pas la qualité de l’air à Bruxelles


Un nouveau rapport de l’ONG Transport & Environment montre que les services de véhicules avec chauffeur à la demande comme Uber ont tendance à aggraver les problèmes de congestion et de pollution dans les villes européennes.

Dans la Région bruxelloise le nombre de licences de Voitures de Transport avec Chauffeur (VTC) – que doivent détenir les chauffeurs qui travaillent avec Uber – est passé d’environ 500 chauffeurs en 2017 à près de 1 800 en 2019.

En parcourant en moyenne plus de cent kilomètres par jour dans la Région de Bruxelles-Capitale (plus de 31 000 km par an), ces centaines de véhicules roulent très majoritairement au diesel ou à l’essence et émettent ainsi une grande quantité d’oxydes d’azote et de particules fines.

La Région bruxelloise est en infraction depuis 2010 pour le dépassement des normes européennes relatives aux concentrations en NO2. De plus, en 2018 le seuil de l’Organisation Mondiale de la Santé était dépassé dans les cinq stations de mesure officielles qui contrôlent les concentrations en particules fines PM2.5. Et comme le montre la ​décision récente​ de la Cour de justice européenne, les chiffres officiels ne reflètent probablement pas la réelle envergure du problème.

Pierre Dornier, membre du collectif citoyen Les chercheurs d’air, a dit “Chaque année des centaines de Bruxellois-e-s meurent prématurément à cause de la pollution de l’air. Il n’est pas acceptable de laisser des entreprises comme Uber ajouter des voitures diesel et essence dans nos rues.

Outre la pollution de l’air le rapport estime que ces véhicules ont également émis 10 000 tonnes de CO2 en 2019 en RBC et que les services de VTC à la demande comme Uber ont aussi tendance à aggraver les problèmes de congestion à Paris et Londres, ainsi que dans plusieurs villes américaines. Bruxelles étant l’une des villes les plus embouteillées d’Europe il est essentiel de s’assurer qu’Uber n’aggrave pas la situation.

Afin de lutter contre ces trois problèmes, pollution de l’air, émissions de gaz à effet de serre et congestion, les pouvoirs publics compétents doivent s’assurer que les VTC qui opèrent à Bruxelles proposent une flotte 100% électrique d’ici 2025 et qu’au moins 50% des trajets réservés sur l’application soient partagés d’ici 2030.

Pierre Dornier a ajouté : “À Bruxelles les chauffeurs de VTC changent de véhicule tous les trois ans en moyenne. Moyennant une aide financière de la part d’entreprises comme Uber à leurs chauffeurs, comme c’est déjà le cas à Londres, il est tout à fait possible d’avoir des flottes 100% électriques d’ici 2025. Uber doit faire partie de la solution, pas du problème.

Uber a déjà annoncé que tous les véhicules qu’elle utilise à Londres seront électriques d’ici 2025 et le service UberPool, qui permet de partager un trajet avec d’autres utilisateurs, est déjà disponible dans la capitale britannique et à Paris.


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