Plus de la moitié de l'espace public est dédié à la voiture


En ville, l’espace public est un bien commun essentiel. On y apprend à marcher, à courir, à faire du vélo. On y joue et on s’y balade en famille. On y boit un café en lisant un livre, on mange un bout avec des ami·es.

Nos rues et nos places jouent également un rôle essentiel dans nos déplacements. Au début du XXème siècle, la voiture commence à y prendre de la place. Quelques décennies plus tard, elle s’est largement imposée dans le paysage urbain pour répondre à sa demande de voirie et de stationnement. Avec un impact sur le bien-être et la santé des Bruxellois·es, le trafic routier étant à l’origine de près de la moitié des émissions de dioxyde d’azote, et d’un quart des particules fines.

Il y a 10 ans, le trafic motorisé avait priorité sur 57,7% de l’espace public bruxellois. Où en sommes-nous ?

Pour répondre à cette question, nous avons mesuré, de façon concrète et rigoureuse, comment se répartit l’espace public dans la capitale. Nous publions ici l’actualisation de l’analyse, enrichie par une méthodologie plus précise. Elle a été développée en collaboration avec le bureau d’urbanisme BRAT, et basée sur des outils de cartographie améliorés.

Le constat suivant reste d’actualité : l’espace est pensé pour la voiture, en contradiction flagrante avec les pratiques réelles des Bruxellois·es. En effet, aujourd’hui, près de 7 déplacements sur 10 à Bruxelles se font à pied, en transport en commun ou à vélo. De surcroît, plus de la moitié des ménages bruxellois ne possèdent pas de voiture.

Il est donc injuste que la mobilité active et partagée ait moins de place que la voiture individuelle.

Nous demandons que d’ici 2030, au moins 60 % de l’espace public soit réservé aux modes actifs et aux transports en commun.

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